Publication aujourd'hui de notre étude sur les inconvénients du monopole de la SAQ sur le commerce de vins et spiritueux, réalisée en collaboration avec l'économiste Frédéric Laurin et l'expert en vins Yves Mailloux.
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Article de Francis Vailles dans LaPresse
Article connexe de Marie-Claude Lortie dans LaPresse
Article de Pierre Couture dans le JdeM et le JdeQ
Entrevue radio au FM93
Communiqué de presse sur CNW
Extrait #1: "À l’heure des restrictions budgétaires, il importe d’exposer au public comment le système monopolistique actuel ne sert en réalité que les intérêts d’un petit nombre de parties prenantes. Une démonopolisation du commerce des vins et spiritueux permettrait des économies à la fois sur le coût des produits et sur le coût de leur distribution."
Extrait #2:
Le
graphique suivant montre le ratio des charges d’exploitation sur les ventes
nettes sur deux décennies, calculé à partir des données des rapports annuels de
la SAQ. Pendant cette période, de 1996 à 2015, la SAQ a modifié au moins quatre
fois ses méthodes comptables, de sorte que le graphique présente cinq courbes,
chacune correspondant à une méthode comptable en vigueur pendant une au
plusieurs années. Le portrait qui s’en dégage est sans équivoque : peu
importe la méthode comptable retenue, le ratio des charges d’exploitation sur
les ventes nettes s’est détérioré jusqu’à un somment en 2005, puis est
redescendu au niveau auquel il se situait au milieu des années 1990. Pourtant, à quatre reprises, notamment à
l’occasion de sa réplique à la commission Robillard en août 2015, la SAQ s’est
vantée d’avoir amélioré son efficience : « L’efficience organisationnelle
de la SAQ s’est aussi grandement améliorée. En 2005, il en coûtait 25 cents
pour générer 1 $ de ventes, il en coûte aujourd’hui moins de 19 cents ». Au sens strict, cette affirmation est vraie, mais en choisissant l’exercice
2005 comme point de comparaison, la SAQ crée une illusion d’amélioration.